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Quelest le tarif enfant pour voyager en train aux Pays-Bas ? Si vous venez avec des enfants aux Pays-Bas, les transports sont payants Ă  partir de 4 ans.Avant cet Ăąge, l’enfant voyage donc gratuitement et sans titre de transport. À partir de 4 ans et jusqu’à 11 ans, un tarif « Railrunner » permet des voyages illimitĂ©s en train sur une journĂ©e pour 2,50 €. Àsavoir avant de partir. Pour la plupart des voyageurs, les Pays-Bas Ă©voquent des paysages constellĂ©s de moulins Ă  vent et de fleurs colorĂ©es. Mais ce pays du nord-ouest de l'Europe est Ă©galement connu pour son esprit libĂ©ral, ses chefs-d’Ɠuvre cĂ©lĂšbres dans le monde entier et ses villes oĂč le vĂ©lo est roi. Et si Amsterdam est ChezCommercyles nous proposons des vĂ©los hollandais d’occasion, totalement remis Ă  neuf. Nous sĂ©lectionnons toutes les piĂšces avec soin, aux Pays-bas, afin de prĂ©server l’esprit et la qualitĂ© de chaque vĂ©lo. NouveautĂ©s. Projet 1,77 Koga Miyata TerraLiner 57 cm, acier cro-mo Koga Hardtlite FM1, roues 28 pouces (700c) 3×9 vitesses ; KOGA MIYATA VALLEY-RUNNER 52 cm Nousavons nĂ©anmoins achetĂ© du gouda et baignĂ© dans quelques traditions une danse, un clocher animĂ©, orgue de barbarie, sabots,et avons goutĂ© aux Poffertjes (sorte de mini-crĂȘpes). Dans la ville, quelques curiositĂ©s un vĂ©lo fauteuil roulant, un tracteur avec une bache autour pour ne pas ĂȘtre mouillĂ© et nous avons compris l'intĂ©rĂȘt aprĂšs avoir Ă©tĂ© surpris par une TĂ©lĂ©chargercette image : ROTTERDAM, PAYS-BAS - SEPTEMBRE 22 : Siem de Jong de SC Heerenveen Luis Sinisterra de Feyenoord pendant le match hollandais entre Feyenoord et SC Heerenveen au Stadion Feijenoord de Kuip le 22 septembre 2021 Ă  Rotterdam, pays-Bas (photo de Yannick Verhoeven/Orange Pictures) - 2GN59M6 depuis la bibliothĂšque d’Alamy ï»żCettepetite bourgade hollandaise a banni les routes. On s'y dĂ©place en bateau, Ă  pied, ou Ă  vĂ©lo. Vu d'en eau, Giethoorn ressemble Ă  un parc d'attractions : Voiciun blog qui dĂ©crit nos aventures Ă  Groningen aux Pays-Bas oĂč nous rĂ©alisons notre stage de 2Ăšme annĂ©e Ă  Polytech' Clermont-Ferrand! Bonne lecture Charlotte & ValĂ©rie RMB6TCP4– En Hollande les gens d'hiver patinage sur glace naturelle Kinderdijk aux Pays-Bas. RFJ2PA0K – Peu Dutch boy and girl wearing symboles pays cĂ©lĂ©brant le roi 24. Soutien de l'Ă©quipe sport enfants Holland. Les enfants des Pays-Bas. Young sport fa. RMKYRXWB – Les Pays-Bas. prĂšs de Dokkum. L'hiver. Le patinage sur glace. "Elfstedentocht" ('onze villes d''). 200 DĂ©couvrezla sĂ©lection de vĂ©los hollandais d’occasion pour femme et homme reconditionnĂ©s Ă  l’atelier Projet Boussole. Essayez ces vĂ©los de ville de grandes marques remis Ă  neuf Ă  l’atelier ou en livraison en 48h partout en France. EquipĂ©s d’une transmission d’une Ă  8 vitesses intĂ©grĂ©es dans le moyeu de la roue, ils sont Aujourdhui aux Pays-Bas, plus de 18 millions de vĂ©los sont recensĂ©s! Soit un millon de plus que la population totale (17 millions) pour 34.000 kilomĂštres de Deplus, RecovĂ©lo vend uniquement des vĂ©los classiques mais ces vĂ©los peuvent ĂȘtre Ă©lectrifiĂ©s par son partenaire Virvolt, le leader en France dans l’électrification des vĂ©los. Cela permet aux français d’avoir un vĂ©lo Ă©lectrique Hollandais de haute qualitĂ© Ă  un prix de 800 euros en comprenant les aides rĂ©gionales. DĂ©couvrezla sĂ©lection de vĂ©los hollandais d’occasion pour femme et homme reconditionnĂ©s Ă  l’atelier Projet Boussole. Essayez ces vĂ©los de ville de grandes marques remis Ă  neuf Ă  l’atelier ou en livraison en 48h partout en France. EquipĂ©s d’une transmission d’une Ă  8 vitesses intĂ©grĂ©es dans le moyeu de la roue, ils sont idĂ©als en milieu urbain. LemarchĂ© du e-commerce au Pays-Bas est donc ĂȘtre trĂšs actif grĂące Ă  une population connectĂ©e et prĂ©sente dans les villes. C’est Ă©lĂ©ment prouvent Ă©galement que les hollandais sont moins frileux au fait d’acheter sur internet et d’évoluer dans le e-commerce. Le PIB moyen par habitant et de 44000 € environ, les Pays-Bas se InstallĂ©eĂ  Dieren aux Pays-Bas, Gazelle est une marque plus que centenaire qui fabrique prĂšs de 250.000 vĂ©los par an. Vous vous doutez Acheterun vĂ©lo en ligne ? Que vous cherchiez un vĂ©lo de route, un VTT ou un vĂ©lo de ville, nous vous les proposent tous dans notre boutique de vĂ©los en ligne. Des vĂ©los pour enfants, des vĂ©los hollandais ou encore des vĂ©los spĂ©cialement conçus pour les mamans sont Ă©galement disponibles en toutes sortes de tailles et de couleurs. ZuLPXHH. Atlas pratique vĂ©lo des Pays-Bas Falk avec cartes au 1/75 000 de l'ensemble du rĂ©seau cyclable hollandais et rĂ©seau de noeuds pour prĂ©parer votre itinĂ©raire vĂ©lo aux Pays-Bas. Avec cet article gagnez 30 Points Description Notes et avis Atlas cyclable Pays-bas Falk Cet atlas vĂ©lo rassemble l'ensemble du rĂ©seau cyclable hollandais et tous les points-noeuds pour prĂ©parer votre voyage aux Pays-bas ou sur les grands itinĂ©raires vĂ©lo en Europe comme Eurovelo 2, vĂ©loroute des capitales Eurovelo 12, vĂ©loroute de la mer du Nord Eurovelo 15, vĂ©loroute du Rhin Eurovelo 4, vĂ©loroute de l'Europe centrale Eurovelo 19, la Meuse Aux Pays-Bas, les cyclistes ont leurs propres passages Ă  niveau et leurs propres feux de signalisation. Les Langeafstand Fietsroutes ou LF-routes, routes longue distance, constituent un rĂ©seau national d'environ 3 300 kilomĂštres, balisĂ© dans les deux sens. Toutes les cartes sont regroupĂ©es dans ce livre Ă  spirales, pratique Ă  consulter. Constituez votre propre itinĂ©raire cyclable aux Pays-Bas en utilisant ce guide pratique. L'atlas vĂ©lo Pays-Bas inclut Cartes au 1/75 000 Pistes cyclables LF RĂ©seau de noeuds Points touristiques Registre des noms de lieux LĂ©gende en anglais, français, nĂ©erlandais et allemand. CaractĂ©ristiques Edition 2022 Langue français, nĂ©erlandais, anglais, allemand Dimensions X cm Nombre de pages 330 Poids kgs Editeur FALK Retour en haut Description Notes et avis Avis des internautes sur Atlas vĂ©lo Pays-bas Falk 2021 0 avis Retour en haut Articles consultĂ©s Tous les articles de la mĂȘme catĂ©gorie Les clients qui ont achetĂ© Atlas vĂ©lo Pays-bas Falk 2021 ont aussi choisi Retour en haut C’est dans sa grange rĂ©novĂ©e de Noyal-sur-Vilaine, que Garik Karapetyan a installĂ© son atelier pour les vĂ©los. Il y vend des vĂ©los qu’il va chercher lui-mĂȘme aux Pays-Bas. Par Florian Puche PubliĂ© le 2 Avr 21 Ă  1832 Garik Karapetyan va chercher ses vĂ©los aux Pays-Bas, puis les retape dans son atelier Ă  Noyal-sur-Vilaine. ©Le Journal de VitrĂ©La grange de Garik Ă  Noyal-sur-Vilaine, prĂšs de Rennes, c’est un peu le paradis des cyclistes. Des dizaines de vĂ©los sont entreposĂ©es. Des marques diffĂ©rentes, des modĂšles atypiques, des vĂ©los Ă  courroie, des vĂ©los sans chaĂźne oui ça existe ! sans oublier le traditionnel une ancienne grangeCela fait deux ans que Garik et sa femme ont commencĂ© Ă  rĂ©nover leur maison situĂ©e Ă  mi-chemin entre Noyal et belle bicoque accompagnĂ©e d’une grange Ă  l’autre bout du jardin. Garik, passionnĂ© de vĂ©lo, s’est appropriĂ© ce lieu pour en faire son petit atelier qu’il alimente tous les mois de nouveaux modĂšles de vĂ©lo Je vais chercher des vĂ©los une fois par mois aux Pays-Bas. Soit des modĂšles que je cherche parce qu’on m’a fait une commande, mais aussi des modĂšles spĂ©cifiques. La particularitĂ©, c’est que ce sont uniquement des vĂ©los de seconde main. »Des secondes mains, forcĂ©ment avec un coĂ»t rĂ©duit que Garik propose donc Ă  la vente dans sa grange en pleine pari. Puisqu’aujourd’hui, les magasins de cycles ont tendance Ă  s’installer dans les villes. En nous montrant le vaste espace qui est Ă  sa disposition, il explique VidĂ©os en ce moment sur ActuIci, on peut venir choisir et essayer son vĂ©lo en toute dĂ©tente. Si on vient en famille, pendant qu’un membre choisit son vĂ©lo, les autres peuvent aller se balader ou voir le cheval qui est cĂŽtĂ©. Et puis pour les essais, c’est beaucoup plus raresMais pourquoi aller jusqu’au Pays-Bas pour aller chercher ses vĂ©los ? Tout simplement pour trouver des perles rares, des modĂšles et des marques qu’on ne trouve pas forcĂ©ment en aussi parce que Garik connaĂźt bien le marchĂ© NĂ©erlandais J’ai travaillĂ© quelque temps lĂ -bas aprĂšs mes Ă©tudes Ă  Lille. Je travaillais dans un magasin de cycles justement. J’ai gardĂ© des contacts avec des fournisseurs, des magasins
 Je m’étais dit qu’un jour, cela me servirait et aujourd’hui, je me suis lots de vĂ©losEt surtout Garik avait remarquĂ© les ventes qui Ă©taient faites au marchĂ© français Lorsque j’étais aux Pays-Bas, on vendait les vĂ©los par lot Ă  la France. C’est de lĂ  que l’idĂ©e m’est venue d’aller chercher les vĂ©los au Pays-Bas », chaque mois, au volant de son vieux camion », comme il l’appelle chaleureusement, il prend la route vers le cible trois catĂ©gories de vĂ©lo. Ceux qui sont dĂ©jĂ  en vitrine et en bon Ă©tat et oĂč je n’ai plus que les derniers rĂ©glages Ă  effectuer lorsque j’arrive chez moi. Ceux qu’on achĂšte par lot. Ils sont souvent issus d’échange. C’est-Ă -dire que le client arrive pour acheter son nouveau vĂ©lo et il laisse son ancien au magasin. Ceux-lĂ , il y a pas mal de travail dessus. Et puis, ceux que j’achĂšte pour rĂ©cupĂ©rer les il revient, Ă  Noyal, dans sa grange, chargĂ© de bicyclettes qu’il retape, prĂ©pare et enjolive avant de les remettre en vente Ă  des prix moins Ă©levĂ©s. Je rĂ©alise dĂ©jĂ  des ventes par Internet. J’envoie les vĂ©los un peu partout en France mais c’est vrai que pour l’instant, il y a peu de personnes du coin. »Amis cyclistes, Garik vous La Grange Ă  vĂ©lo, Noyal-sur-Vilaine. Contact 06 14 46 41 64 ou par mail [email protected], article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Journal de VitrĂ© dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. 1. Sabots en bois Les sabots de bois sont la chaussure traditionnelle depuis de nombreuses annĂ©es, remontant au 13Ăšme siĂšcle. Cependant, il est peu probable que vous rencontriez des personnes qui portent des sabots dans les rues, car la plupart des NĂ©erlandais ne portent pas ces chaussures fabriquĂ©es localement et ce sont surtout les touristes qui les achĂštent Ă  titre de souvenirs. Mais ne vous dĂ©couragez pas, vous pouvez toujours trouver une paire de chaussures en bois Ă  la fois contemporaines et quelque peu rĂ©tro, allant de celles fabriquĂ©es en bois nu Ă  celles peintes en tulipes bleu de Delft avec une grande attention portĂ©e aux dĂ©tails, aux matĂ©riaux et aux couleurs, dans la plupart des magasins ici. Ils feront sĂ»rement un ajout dĂ©calĂ© Ă  n'importe quelle garde-robe. Vous pouvez faire une excursion d’une demi-journĂ©e Ă  Zaanse Schans et Ă  Volendam pour voir les artisans locaux qui fabriquent encore ces chaussures colorĂ©es et audacieuses Ă  la maniĂšre ne pouvez pas rĂ©sister Ă  la tentation d’acheter une adorable paire de petits sabots appelĂ©s sabots de mariage, fabriquĂ©s Ă  partir de bois non peint, adaptĂ©s Ă  la taille d’un pied d’enfant. Ces sabots sont abordables et peuvent ĂȘtre un cadeau spĂ©cial Ă  emporter fabriquĂ© Ă  la main. 2. Fromage hollandais Les Hollandais ont une longue tradition dans la fabrication du fromage et il existe plusieurs types de fromages de chĂšvre, de fermier et de Leiden, facilement disponibles dans la plupart des magasins. Mais le plus populaire d'entre eux est le Gouda, un fromage hollandais jaune au lait de vache, disponible en plusieurs variĂ©tĂ©s, dont le Jong» jeune, plus crĂ©meux et plus doux, et le Belegen» vieilli, au goĂ»t plus prononcĂ©. N'oubliez pas de goĂ»ter au cĂ©lĂšbre fromage Edam, dĂ©rivĂ© de la jolie ville d'Edam, bien connu pour sa croĂ»te rouge et sa forme ronde caractĂ©ristique. Si vous prĂ©voyez en rapporter Ă  la maison, assurez-vous d’emballer votre fromage sous vide pour le faire passer aux douanes. 3. Moulins Ă  vent Il est difficile d'imaginer la Hollande sans imaginer des moulins Ă  vent dans le paysage. Tout autour d’Amsterdam, vous trouverez des moulins Ă  vent de diffĂ©rentes tailles dans des boutiques de souvenirs. Des aimants et des cuillĂšres pour le rĂ©frigĂ©rateur aux horloges et Ă  la dĂ©coration de jardin - vous trouverez des moulins Ă  vent partout! Pour le dire en chiffres, il y a plus de 1 000 Ă©oliennes de 1850, mais seules quelques-unes fonctionnent encore. Vous pouvez Ă©galement profiter de la beautĂ© pittoresque du village, Kinderdijk, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, situĂ© dans le contexte de la riviĂšre Noord et nichĂ© entre Rotterdam et Dordrecht. 4. Tulipes Les Pays-Bas sont un pionnier mondial et un important exportateur de fleurs, plantes, bulbes, arbres dĂ©coratifs, ainsi que de fruits et de lĂ©gumes. Plus des trois quarts des bulbes de fleurs commercialisĂ©s dans le monde proviennent d’ici, la majoritĂ© Ă©tant des tulipes. Les tulipes sont les fleurs de signature de ce pays et d'autres fleurs comme les roses hollandaises, les crocus et les hortensias sont de plus en plus cultivĂ©es Ă  l'Ă©tranger en raison du climat favorable. La plupart des rĂ©gions du pays se sont transformĂ©es en un vaste ocĂ©an de fleurs de la mi-mars Ă  la mi-mai, Ă  partir de la saison des crocus en mars, suivie par les jonquilles et les jacinthes. C'est de la mi-avril Ă  la mi-mai que les tulipes affichent enfin leurs magnifiques couleurs. Lorsque les tulipes fleurissent, vous pouvez profiter de beaux champs colorĂ©s. Il vaut mieux explorer la rĂ©gion Ă  vĂ©lo ou Ă  pied. 5. BiĂšre AprĂšs une longue journĂ©e de visites Ă  Amsterdam, prenez une gorgĂ©e de biĂšres blondes bien connues, notamment Heineken, Grolsch et Amstel, les biĂšres les plus populaires des Pays-Bas. La lager pĂąle se boit gĂ©nĂ©ralement avant ou aprĂšs un repas en raison de sa saveur polyvalente qui se marie Ă  merveille avec la plupart des repas. Les Pays-Bas sont le plus grand exportateur de biĂšre au monde et produisent un certain nombre de spĂ©cialitĂ©s rĂ©gionales au coude Ă  coude avec les brasseries belges ou allemandes et sont brassĂ©es selon des recettes Maison des Bols, une des plus anciennes distilleries du monde, est un lieu incontournable. La sociĂ©tĂ© offre un aperçu de la culture passionnante des bars, une visite guidĂ©e spectaculaire de ses installations et une dĂ©gustation qui se termine par un atelier de cocktail d'une heure, oĂč les clients peuvent en apprendre davantage sur les cocktails, les geniĂšvres et les compĂ©tences de base mixologie. 6. Les vĂ©los L'un des meilleurs moyens de profiter de la beautĂ© des paysages et des grands espaces hollandais est le vĂ©lo, qui dĂ©passe Ă©tonnamment le nombre d'habitants dans le pays. Dans les villes europĂ©ennes qui aiment le vĂ©lo, comme Amsterdam et La Haye, plus des trois quarts de tous les trajets sont effectuĂ©s Ă  vĂ©lo. Les touristes passionnĂ©s de vĂ©lo voudront peut-ĂȘtre envisager d’acheter des accessoires pour le cyclisme, notamment une housse de siĂšge de vĂ©lo de toute couleur et tout motif imaginables des housses dĂ©corĂ©es dans le style Holland en Delft, des moulins Ă  vent et des motifs de vache sont tout Ă  fait sĂ©duisants pour donner du style Ă  votre vĂ©lo. La housse impermĂ©able garde votre selle propre et sĂšche. Vous la trouverez dans les magasins de vĂ©los et autres boutiques. Vous pouvez Ă©galement acheter un verrou solide pour votre deux-roues, qui rĂ©siste bien aux voleurs de vĂ©los. Attendez-vous Ă  payer au moins 40 EUR 46 USD pour votre cadenas dans un magasin de vĂ©lo, mais la diffĂ©rence de sĂ©curitĂ© par rapport Ă  un cadenas en U est immense. 7. Articles delftware de signature Il peut ĂȘtre difficile de rĂ©sumer succinctement le charme unique d’Amsterdam, mais plusieurs objets facilement disponibles dans la ville capturent une certaine mesure de son histoire et de sa culture agrĂ©ables. Une de ces beautĂ©s que vous ne pouvez pas rater est celle des articles en cĂ©ramique Delftware. Vase bleu et blanc, saliĂšre et poivriĂšre, carreaux peints Ă  la main, belle boĂźte avec la petite fille et le garçon prĂȘts Ă  vous embrasser, ces piĂšces en porcelaine sont des symboles des peintres en faĂŻence de Delft peignent les dĂ©corations traditionnelles sur les objets en porcelaine Ă  la main, et il n’est pas nĂ©cessaire que ce soit en bleu. Si vous voulez acheter un authentique delftware, vous devez vous rendre dans la charmante ville de Delft, ce qui en fait une excursion d’une journĂ©e intĂ©ressante au dĂ©part d’Amsterdam. Lorsque vous achetez une piĂšce authentique de l'une ou l'autre de ces poteries, vous recevez un certificat de la Chambre de commerce reconnaissant vos achats comme Ă©tant un delftware authentique. 8. Bonbons sucrĂ©s Ă  la rĂ©glisse nĂ©erlandaise La rĂ©glisse ou goutte» est remarquablement recherchĂ©e aux Pays-Bas, en raison de sa diversitĂ© de formes sucrĂ©e, salĂ©e, douce et dure et de saveurs comme l’orange, le miel ou la myrtille. Vous pouvez mettre la main sur ces friandises nĂ©erlandaises noires dans une pharmacie, un supermarchĂ© ou chez HEMA et mĂȘme envisager de ramener certains de vos favoris avec vous. La confection est gĂ©nĂ©ralement parfumĂ©e Ă  l’Anis, une merveilleuse Ă©pice exotique et savoureuse qui confĂšre aux bonbons une saveur douce, astringente et Ă©picĂ©e et est utilisĂ©e pour amĂ©liorer les aliments de diverses cultures pendant au moins 4000 ans. 9. Peintres cĂ©lĂšbres Les Pays-Bas ont beaucoup Ă  offrir aux amateurs d'art. Il a produit certains des plus beaux peintres du monde, notamment Ă  l'Ăąge d'or hollandais, lorsque leurs artistes prolifiques ont dĂ©veloppĂ© des styles et des chefs-d'Ɠuvre sur lesquels l'Europe a comptĂ© pendant les deux siĂšcles Ă  venir. La plupart sont familiers avec des personnalitĂ©s comme Rembrandt, Johannes Vermeer et Jan Steen, qui ont changĂ© l'art de la peinture pour toujours avec leurs coups de pinceau et ont Ă©tĂ© des pionniers artistiques au cours des siĂšcles avant et aprĂšs l'Ăąge d'or de la peinture». Ils ont ouvert la voie Ă  certaines des peintures de paysages les plus Ă©poustouflantes jamais produites. 10. Beaux canaux Les trois principaux canaux Herengracht, Prinsengracht et Keizersgracht couvrent plus de 100 kilomĂštres de la rĂ©gion et forment des ceintures concentriques autour de la ville, connues sous le nom de Grachtengordel, contribuant Ă  la renommĂ©e d'Amsterdam en tant que “Venise du Nord”. .Le centre-ville d'Amsterdam est façonnĂ© par une ceinture de canaux Ă  plusieurs niveaux qui entoure la place du Dam. Ce vieil exploit d'ingĂ©nierie a Ă©tĂ© principalement construit au 17Ăšme siĂšcle au cours de l'Ăąge d'or hollandais, Ă  une Ă©poque de prospĂ©ritĂ© Ă©conomique. De nombreux magasins autour d'Amsterdam vendent de vieilles gravures du systĂšme de canaux et des cartes de la ville sont disponibles dans la plupart des librairies ou des lieux touristiques. Vos prochaines vacances sont maintenant plus simples Les attractions touristiques des Pays-Bas couvrent un large Ă©ventail de goĂ»ts et d’intĂ©rĂȘts et ont beaucoup Ă  offrir Ă  tout le monde. En raison de sa taille relativement petite et de ses collines plates et basses qui couvrent la majeure partie de la zone centrale, il est assez facile de visiter rapidement les Pays-Bas et de voir une grande partie du pays en peu de temps. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de toutes ces choses qui font la renommĂ©e des Pays-Bas, alors assurez-vous de mettre la main sur la plupart d'entre elles, si ce n'est toutes. Divulgation Trip101 sĂ©lectionne les listes dans nos articles indĂ©pendamment. Certaines des annonces de cet article contiennent des liens d'affiliation. Deux histoires diffĂ©rentes Comment les Pays-Bas ont dĂ©veloppĂ© le vĂ©lo Je souhaiterais vous faire partager un Ă©vĂšnement auquel je me suis intĂ©ressĂ© rĂ©cemment et qui raconte comment les Pays-Bas ont commencĂ© progressivement Ă  rĂ©aliser des amĂ©nagements cyclables. Cette histoire, je l’ai lue dans le livre de Peter Walker intitulĂ© Bike Nation » sous-titrĂ© how cycling can save the world ». Le 14 octobre 1971, le journaliste Vic Langenhoff perd Simone, sa fille de 6 ans et demi, percutĂ©e par une automobiliste alors qu’elle se rendait Ă  vĂ©lo Ă  son Ă©cole du village de Helvoirt. DĂ©vastĂ© par ce dĂ©cĂšs et enragĂ© de voir la personne responsable sanctionnĂ©e uniquement d’une amende de 150 guilders qui correspondraient Ă  25€ aujourd’hui, il dĂ©cide de mettre en avant les consĂ©quences de la culture d’aprĂšs-guerre par le biais de son journal local De Tijd. Les 20 annĂ©es prĂ©cĂ©dentes 1950-1970 ont vu quintuplĂ©e la part de l’automobile et explosĂ© le nombre de tuĂ©s sur les routes, notamment pour ceux qui se dĂ©placent Ă  vĂ©lo. On en comptait 1 000 en 1950 contre 3 300 en 1971 dont 450 enfants, et parmi lesquels, Simone. Le 20 sept. 1972 Vic annonce dans De Tijd la crĂ©ation d’un groupe de pression citoyenne nommĂ© Stop de Kindermoord» traduit par Stop au massacre d’enfants» . Son but casser l’indiffĂ©rence avec laquelle la sociĂ©tĂ© accepte la mort de 450 enfants tous les ans sur la route. Vic s’adresse directement aux gouvernements rĂ©gionaux qui choisissent de faire 1km d’autoroute plutĂŽt que 100km de pistes cyclables sĂ©curisĂ©es » Ă  destination de ceux qui, comme Simone, n’ont pas d’autre choix que de pĂ©daler ou de marcher. Stop de Kindermoord est rapidement devenu un mouvement de protestation massif dans tout le pays. Des actions-choc ont Ă©tĂ© organisĂ©es. ’écoute progressive des autoritĂ©s a Ă©tĂ© accĂ©lĂ©rĂ©e subitement au moment du choc pĂ©trolier de 1973 qui a remis en cause le modĂšle de dĂ©veloppement centrĂ© autour de la voiture jusqu’ici. C’est ainsi que des pistes cyclables ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es petit Ă  petit Ă  partir du milieu des annĂ©es 1970 et que, graduellement, les habitants ont rĂ©-enfourchĂ© leur vĂ©lo pour les utiliser. Cette crise pĂ©troliĂšre mondiale a eu un Ă©cho retentissant aux Pays-Bas puisque les dĂ©cideurs ne se sont pas contentĂ©s d’amĂ©nager des infrastructures cyclable. DĂšs 1973, le gouvernement dĂ©clare le dimanche journĂ©e sans voiture afin de prĂ©server les rĂ©serves de pĂ©trole. Les 3 millions de voitures individuelles du pays n’avaient tout simplement pas le droit de circuler sous peine d’amende. La mesure a Ă©tĂ© mise en place pendant un an et a participĂ© Ă  changer les mentalitĂ©s alors trĂšs autocentrĂ©es. C’était l’occasion de dĂ©montrer par les actes la viabilitĂ© d’une sociĂ©tĂ© moins dĂ©pendante du pĂ©trole, de faire appel Ă  la crĂ©ativitĂ© pour rĂ©inventer les pratiques de l’espace public. Ça a donnĂ© des choses assez extraordinaires. 40 ans plus tard, ce sont 30% de tous les trajets qui sont fait Ă  vĂ©lo aux Pays-Bas 2% en France. La voiture n’a pas Ă©tĂ© bannie pour autant et le taux de motorisation aux Pays-Bas est Ă©quivalent Ă  celui du Royaume-Uni par exemple. Les gens ne la prennent que pour les usages qui sont les plus pertinents. Les voitures sont systĂ©matiquement sĂ©parĂ©es des vĂ©los grĂące Ă  un rĂ©seau de plus de 30 000 km de pistes cyclables afin de permettre Ă  tout le monde de les utiliser en toute sĂ©curitĂ©. DĂ©sormais la mortalitĂ© sur les routes hollandaise est de moins de 600 chaque annĂ©e dont moins d’un tiers concerne des cyclistes et on ne dĂ©plore plus qu’une dizaine d’enfants tuĂ©s sur les routes. Quant Ă  la petite route de campagne qui a vu la mort de Simone Langenhoff, elle ressemble toujours Ă  la description qu’en avait fait son pĂšre dans De Tijd Ă©troite, pavĂ©e et bordĂ©e de chĂȘnes. Mais il y a aussi une piste cyclable derriĂšre les arbres et de chaque cĂŽtĂ© de la route. *********** ********** 200 ans de vĂ©lo, de la naissance Ă  la renaissance Paris, jardin du Luxembourg, 7 avril 1818 devant une foule de plusieurs milliers de personnes, le baron allemand Karl Drais prĂ©sente le vĂ©hicule qu’il a inventĂ© l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente un siĂšge fixĂ© entre deux roues de bois cerclĂ©es de fer, un timon comme guidon et la poussĂ©e alternative des pieds sur le sol comme propulseur. VoilĂ  qui permet, si l’on est entraĂźnĂ©, de parcourir jusqu’à 15 km en une heure. Son engin, la draisienne », que les Anglais appellent hobby horse, se veut un substitut au cheval, trop onĂ©reux comme Ă  cheval, on s’y assoit sur une selle. Le succĂšs n’est que de courte durĂ©e, le temps que les dandys de l’époque s’en amusent puis s’en lassent ; seuls les gamins d’aujourd’hui s’y exercent encore avant de passer au vĂ©lo. Pour autant, la draisienne ne tombe pas totalement dans l’oubli. En 1861, un artisan parisien en rĂ©cupĂšre une et y ajoute des pĂ©dales sur l’axe de la roue avant. Ce vĂ©locipĂšde », appelĂ© aussi vĂ©loce, puis vĂ©lo, rencontre un vif succĂšs auprĂšs de la haute sociĂ©tĂ© du second Empire lors de l’Exposition universelle de Paris de 1867. Il connaĂźtra de nombreuses versions et amĂ©liorations sur deux ou trois roues, la plus spectaculaire Ă©tant le grand by » 1871 Ă  la roue avant dĂ©mesurĂ©e. LĂ  encore, seuls les enfants continuent aujourd’hui Ă  pĂ©daler sur la roue avant de leurs petits tricycles. Les innovations dĂ©cisives viendront des Ăźles britanniques, dans les annĂ©es 1880, avec l’invention d’un pĂ©dalier central et de la transmission du mouvement par chaĂźne Ă  la roue arriĂšre et celle du pneumatique Ă  chambre Ă  air par Dunlop 1888. Un loisir aristocratique Les Français prennent le relais avec le pneu dĂ©montable de Michelin 1891 et le dĂ©railleur 1895. GrĂące Ă  des aciers de bonne qualitĂ©, un cadre Ă  structure triangulaire, des roues Ă  rayons et des freins relativement efficaces Ă  sec, le vĂ©lo moderne est nĂ©. Le marchĂ© qu’il va rapidement reprĂ©senter stimule Ă  son tour des innovations dans les roulements Ă  billes, les pneumatiques, les matĂ©riaux utilisĂ©s, la prĂ©cision de l’usinage et de l’ajustage. Comme dĂ©jĂ  avec la machine Ă  coudre – autre bien durable de l’époque – et bientĂŽt l’automobile, on voit se dĂ©velopper avec le vĂ©lo une industrie, une multitude d’entreprises comme, en France, Alcyon Ă  Dijon, Peugeot Ă  Sochaux, Mercier et la Manufacture Ă  Saint-Etienne, des rĂ©seaux de distribution et de nombreux petits ateliers de rĂ©paration. Sans oublier les grands sous-traitants comme Michelin, qui fournit les pneus et pratique une publicitĂ© moderne avec la crĂ©ation par le dessinateur O’Galop du personnage de Bibendum qui, Ă  sa naissance, est cerclĂ© d’une multitude de pneus de vĂ©los. Autour de 1890, la bicyclette est encore un produit cher, valant plusieurs mois de salaire ouvrier, achetĂ©e par les classes aisĂ©es pratiquant le cyclotourisme ou plus modestement des loisirs de plein air dans les stations balnĂ©aires, au bois de Boulogne, autour des rĂ©sidences de campagne. Mais son prix va progressivement baisser, la rendant accessible aux classes moyennes et mĂȘme populaires en 1914, on comptait en France 3,5 millions de bicyclettes ayant payĂ© la taxe. Car l’Etat, lui aussi, s’intĂ©resse Ă  ce nouveau moyen de dĂ©placement dĂšs 1893 et jusqu’en 1958 est instituĂ© un impĂŽt, dont le paiement est attestĂ© par une plaque mĂ©tallique fixĂ©e sur le vĂ©lo une taxe existe aussi vers 1900 en Belgique, en Italie et aux Pays-Bas. L’ñge du succĂšs populaire L’Etat français dote Ă©galement certains de ses agents, tels les postiers. Les premiers policiers Ă  vĂ©lo circulent dans Paris en 1900, bientĂŽt baptisĂ©s hirondelles », en raison de leur cape flottant au vent qui Ă©voque l’aile de cet oiseau, mais aussi et avant tout du nom de leur vĂ©lo Hirondelle » de la Manufacture de Saint-Etienne. Une dizaine de groupes cyclistes sont aussi formĂ©s dans l’armĂ©e avant 1914. Le succĂšs naissant du vĂ©lo dans les milieux populaires doit d’abord Ă  sa dimension sportive. Sur route, avec diverses courses en ligne ou Ă  Ă©tapes, dont la plus cĂ©lĂšbre est le Tour de France. Mais aussi sur piste, avec la construction de vĂ©lodromes ouverts ou fermĂ©s, comme le vĂ©lodrome d’hiver Ă  Paris, qui accueille ses premiers sportifs en 1910. Les Six jours de Paris restent un moment trĂšs attendu deux coureurs par Ă©quipe se relaient sans interruption. Venu des Etats-Unis en passant par le Royaume-Uni, ce type de course est un grand succĂšs populaire, qui va croissant dans l’entre-deux-guerres. Sur route comme sur piste, les coureurs sont le plus souvent issus de milieux populaires, paysans ou ouvriers. On leur prĂȘte les qualitĂ©s d’endurance, de discipline, de dĂ©brouillardise qu’on attend d’un bon travailleur. La publicitĂ©, les journaux, la radio des annĂ©es 1930 les cĂ©lĂšbrent. Le quotidien omnisports Le VĂ©lo est dreyfusard, et en particulier Pierre Giffard, son dirigeant le plus connu, initiateur de plusieurs courses cyclistes comme Paris-Brest-Paris. Le comte de Dion, homme politique d’extrĂȘme droite antidreyfusard, qui s’intĂ©resse au vĂ©lo comme Ă  l’automobile, crĂ©e en 1900 un journal omnisports concurrent, L’Auto-VĂ©lo. Mais condamnĂ© par la justice Ă  enlever de son titre le mot VĂ©lo », dĂ©jĂ  pris par son concurrent, le journal devient L’Auto en janvier 1903. Pour garder le lectorat passionnĂ© de cyclisme – le sport alors le plus populaire en France -, il crĂ©e la mĂȘme annĂ©e le Tour de France, ce qui lui permet de gagner la bataille du lectorat. Le VĂ©lo succombera l’annĂ©e suivante. L’Auto restera le principal quotidien sportif jusqu’en aoĂ»t 1944. Il ne survit pas Ă  la LibĂ©ration collaborationniste, il avait retrouvĂ© pendant la guerre les penchants qui ont prĂ©sidĂ© Ă  sa naissance. Le vĂ©lo sportif montĂ© par des gens du peuple banalise son usage, d’autant que les prix baissent encore mesurĂ© en heures de travail ouvrier, il est divisĂ© par 10 entre les annĂ©es 1890 et les annĂ©es 1930. Au moment oĂč les classes bourgeoises et aristocratiques abandonnent le vĂ©lo pour l’automobile, alors produit de luxe, comme nouvel instrument de distinction, les classes moyennes modestes et populaires s’adonnent au cyclisme, non seulement sportif pour les plus jeunes, mais aussi utilitaire, pour tous les Ăąges et de nombreux mĂ©tiers. VĂ©lo, boulot, dodo Au dĂ©but du XXe siĂšcle, les mĂ©tiers Ă  vĂ©lo se multiplient porteurs de journaux, de tĂ©lĂ©grammes, livreurs de magasins et artisans sillonnent les rues des grandes villes Ă  bicyclette ou en triporteur. Le vĂ©lo gagne aussi les campagnes pour de petits trajets – des hameaux au centre-bourg ou, plus loin, au chef-lieu de canton. Des paysannes l’utilisent pour se rendre au marchĂ© proche, portant devant et derriĂšre des paniers emplis de marchandises Ă  vendre. Le garde champĂȘtre parcourt les rues et petites routes du village. Le curĂ©, montĂ© sur un vĂ©lo Ă  haut guidon lui permettant de garder un port digne, s’y met lui aussi. Beaucoup d’ouvriers, dans un rayon d’une vingtaine de kilomĂštres de leur lieu de travail, s’y rendent Ă  bicyclette jusque dans les annĂ©es 1950. L’usine Schneider de Champagne-sur-Seine, dans le sud de la Seine-et-Marne, n’accordait alors de logement dans ses HLM Ă  ses ouvriers que s’ils venaient de plus de 20 km et ne disposaient pas de moyens de transport en commun. Dans les annĂ©es 1920, les embouteillages aux heures d’embauche en banlieue parisienne sont le fait des vĂ©los. Le docteur Ruffier, fervent cycliste, observe sur le pont de Bezons, Ă  7 heures du matin, un jour de semaine, un flot de cyclistes se dirigeant vers la capitale ou sa proche banlieue. Tous ces gens se rendaient Ă  leur travail. 
 Billancourt, Boulogne, Puteaux, Saint-Denis, Pantin, Vincennes et Malakoff sont traversĂ©es, matin et soir, par quatre ou cinq cent mille bicyclettes. MĂȘme chose dans les grandes villes de province »1. Une impression de libertĂ© Le vĂ©lo n’est pas seulement un sport ou un moyen de transport utilitaire. Il donne aussi une formidable impression de libertĂ© aux adeptes du cyclotourisme qui parcourent les routes avec le guide du Touring Club de France dĂšs la fin du XIXe siĂšcle. Le vĂ©lo libĂšre aussi la femme, qui, Ă  la fin du XIXe, est parfois regardĂ©e de travers quand elle y monte avec ses jupes-culottes. Et la bien-pensante Sarah Bernhardt de souligner que cette vie au-dehors dont la bicyclette multiplie les occasions peut avoir des consĂ©quences dangereuses et trĂšs graves » ! Les enfants aussi se saisissent de l’engin pour jouer et s’évader, d’abord avec le vieux vĂ©lo de leur mĂšre sur lequel ils pĂ©dalent sans s’asseoir sur la selle trop haute, puis sur des vĂ©los adaptĂ©s Ă  leur taille, rapidement mis sur le marchĂ© par les fabricants. C’est encore vrai pour les adolescents, en particulier Ă  la campagne, comme le souligne la chanson d’Yves Montand A bicyclette. Et c’est le tandem, montĂ© par un jeune couple ouvrier partant en vacances, qui symbolise l’immense sentiment de libertĂ© nouvelle qu’apportent les premiers congĂ©s payĂ©s en 1936. Aux Pays-Bas, pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, profitant de l’arrĂȘt des importations de bicyclettes, la marque Batavus produit un modĂšle-type utilitaire, noir et robuste, le fameux vĂ©lo hollandais ». SimultanĂ©ment, la pĂ©nurie d’essence, qui immobilise les automobiles, promeut l’usage de la bicyclette dans les classes supĂ©rieures. L’Association des cyclistes nĂ©erlandais obtient alors la multiplication des pistes cyclables, pendant et aprĂšs la guerre le pays en recense 2 700 km en 1938 alors que le rĂ©seau routier en compte 6 100. De plus, la superficie et la topographie de ce plat pays ainsi que la densitĂ© urbaine se prĂȘtent bien Ă  son usage. Les classes supĂ©rieures font du vĂ©lo le symbole d’une nation pacifique et d’une sociĂ©tĂ© pacifiĂ©e. DĂšs 1898, Wilhelmine, la reine des Pays-Bas qui rĂ©gna jusqu’en 1948, est bien la petite reine » du vĂ©lo. Les Pays-Bas sont, jusqu’à aujourd’hui, pionniers dans l’amĂ©nagement de voies cyclables et dans la modĂ©ration de la circulation automobile et de sa vitesse en particulier les 30 km/h en ville. En 1939, la France compte 9 millions de vĂ©los, contre 2,4 millions de voitures et camions. Mais il y a alors dans le pays bien peu de pistes cyclables peut-ĂȘtre un millier de kilomĂštres sur tout le territoire. Et encore sont-elles dues, comme en Allemagne Ă  la mĂȘme Ă©poque, au souci des autoritĂ©s de dĂ©barrasser les voies des cyclistes pour faciliter la circulation automobile. C’est aussi pour faciliter cette circulation que les rĂ©seaux de tramways sont dĂ©mantelĂ©s dans l’avant-guerre et l’immĂ©diat aprĂšs-guerre. Entre-temps, pendant la pĂ©riode de la guerre et de l’Occupation, le carburant Ă©tant rationnĂ©, les vĂ©hicules souvent rĂ©quisitionnĂ©s, les dĂ©placements surveillĂ©s, l’usage de la bicyclette connaĂźt un regain nombre d’habitants des villes l’enfourchent pour aller Ă  la campagne proche, bravant interdictions et couvre-feux pour chercher la nourriture que ne procurent pas les tickets de rationnement. La mob remplace le vĂ©lo Les Trente Glorieuses » ne sont pas celles du vĂ©lo. Dans les annĂ©es 1950, ouvriers et employĂ©s vont encore massivement au travail Ă  bicyclette. Un comptage rĂ©alisĂ© en 1951 aux sorties de Lille montre que sur 31 000 vĂ©hicules recensĂ©s, 52 % sont des bicyclettes, 44 % des voitures, 4 % des deux-roues motorisĂ©s. Mais ça ne va pas durer. Il y a certes 10 millions de vĂ©los, mais on s’en sert de moins en moins. Dans les milieux populaires et chez les jeunes, les deux-roues motorisĂ©s – le rudimentaire Solex produit de 1946 Ă  1984, les mobylettes MotobĂ©cane produites de 1956 Ă  2002 ou Peugeot, puis les cyclomoteurs, les scooters venus d’Italie et les motocyclettes – remplacent de plus en plus le vĂ©lo pour les dĂ©placements quotidiens et mĂȘme les loisirs. L’attraction de la modernitĂ© du monde motorisĂ©, la hausse du niveau de vie moyen, l’étalement urbain accroissant les distances y contribuent. Les ouvriĂšres du textile Ă  Troyes dans les annĂ©es 1970 se rendent massivement au travail en mobylette et beaucoup d’hommes et de femmes sillonnent les campagnes pour aller travailler ou se rendre au marchĂ©, avant de pouvoir acheter les petites voitures que sont la 4CV Renault, la 2CV CitroĂ«n puis la 4L Renault. Mais dĂšs les annĂ©es 1960, des responsables s’inquiĂštent. En 1963, en Angleterre, une commission chargĂ©e de rendre un rapport sur l’avenir de l’automobile Ă©crit qu’elle menace l’environnement de plusieurs façons Danger, peur, bruit, fumĂ©e, vibrations, dĂ©membrement, prĂ©judice esthĂ©tique. » Cette commission s’inquiĂšte aussi de l’énorme consommation d’espaces par les routes, voies rapides et parkings. Dans les annĂ©es 1970, avec les premiĂšres alertes lancĂ©es par le Club de Rome, par des intellectuels comme Ivan Illich et des Ă©cologistes comme RenĂ© Dumont dĂ©nonçant la sociĂ©tĂ© de consommation, le tout-automobile est remis en question. On assiste Ă  un renouveau des transports en commun et mĂȘme Ă  un retour des tramways dans les villes, dĂ©cidĂ© dĂšs 1977 Ă  Nantes. Une reconquĂȘte encore timide Le vĂ©lo va recommencer, timidement, Ă  se faire une place en ville. La Rochelle est pionniĂšre en proposant en 1976 des vĂ©los en libre-service. Des annĂ©es 1980 Ă  aujourd’hui, l’usage de la bicyclette change profondĂ©ment. Une enquĂȘte constatait qu’en 1982, le cycliste urbain type Ă©tait un homme plutĂŽt jeune, sans permis de conduire, issu de milieux populaires Ă  revenus modestes, circulant en banlieue ou dans une ville de province. En 2008, c’est majoritairement un homme Ă  63 %, surtout cadre de la fonction publique ou de profession libĂ©rale, rarement ouvrier ou employĂ©. La progression de l’usage du vĂ©lo est trĂšs marquĂ©e dans les grandes villes. ParallĂšlement, le vĂ©lo sportif a su se rĂ©inventer avec la pratique du VTT et du vĂ©lo acrobatique au pied des barres d’immeubles. Mais la reconquĂȘte est fragile et concerne aujourd’hui surtout les classes urbaines moyennes supĂ©rieures. Un Ă©vĂ©nement comme l’effondrement actuel du systĂšme Velib’ Ă  Paris peut lui faire du tort. La pratique du vĂ©lo assistĂ© Ă©lectriquement respecte les impĂ©ratifs de protection de l’air que l’on respire en ville, mais seul le vĂ©lo, comme la marche, rĂ©pond au souci d’avoir une activitĂ© physique quotidienne. Il est, Ă  tous points de vue, bon pour la santĂ©, comme pouvaient dĂ©jĂ  le penser les pratiquants de la Belle Epoque qui associaient la bicyclette au goĂ»t du plein air et au rapprochement avec la nature. Alternatives Ă©conomiques

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