đ 20 Traverse De La Villa Romaine
SituationgĂ©ographique : Le village de Maurage est apparu dans la vallĂ©e de la Haine. Celle-ci le traverse dâest en ouest. Le noyau bĂąti sâĂ©tale de part et dâautre sur les deux versants. Jadis, le fond de la vallĂ©e (altitude 75m) Ă©tait marĂ©cageux et sujet aux inondations. Des travaux dâapprofondissement de la riviĂšre et plus
Lesfouilles en cours autour du lycĂ©e Paul Langevin Ă Martigues, ont mis Ă jour Maritima Avitacorum, l'ancĂȘtre gallo-romaine de la ville. L'architecte en charge de la restructuration de l'Ă©tablissement a dessinĂ© un projet pour prĂ©server la ville rĂ©vĂ©lĂ©e. L'archĂ©ologue en charge des fouilles prĂ©ventives rĂȘve d'un jardin des vestiges mais les collectivitĂ©s locales
Desmosaïques décoraient le sol ou les murs dans les piÚces les plus importantes de la villa. Faites de pierres naturellement teintées, elles racontent une partie de l'univers de leur propriétaire. Celles qui ont été mises au jour pavaient 8 des 35 salles de la villa, et la neuviÚme (dont la restauration n'est pas terminée) le temple
Durantvotre sĂ©jour en Sicile, il ne faut pas manquer les 10 villes incontournables Ă visiter : Palerme, Monreale, Cefalu, Agrigento, Catane, Syracuse, Noto, Taormine, Messine et Piazza Armerina. 1. Palerme. La cathĂ©drale de Palerme ©S-F/shutterstock. Palerme, chef-lieu et plus grande citĂ© de lâĂźle sicilienne, est une Ă©tape incontournable.
PompesFunebres Genty est situé à 20 Traverse de la Villa Romaine, 13100 Aix-en-Provence, France, S'il vous plaßt contacter Pompes Funebres Genty en utilisant les informations ci-dessous: Adresse, numéro de téléphone, fax, code postal, adresse du site Web, e-mail, Facebook. Vous pouvez également trouver l'heure de travail et la carte sur
AlâĂ©poque romaine Champagne existait certainement Ă lâĂ©poque romaine puisque lâaqueduc des Monts dâOr, construit sous Agrippa, avant lâĂšre chrĂ©tienne, traversait la localitĂ©. CâĂ©tait le moins long (26 km) des quatre aqueducs alimentant en eau potable la ville de Lugdunum. Cet ouvrage aurait son origine entre le Mont Verdun et le Mont Thou, Ă la fontaine de Thou, Ă 500
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Laplupart de ces résidences avaient des dimensions impressionnantes, comme la villa du Berger, à Stabies, qui avoisinait les 19 000 mÚtres carrés, ou la proche villa Ariana, de 13 000 mÚtres carrés. Dans ces fastueux cadres de représentation sociale, de loisir de vacances, de repos spirituel et de plaisir intellectuel, le patricien
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LAVILLA DE SAINT FEUX Si cette substiuction, quil croit gallo-romaine, ne serait Pas « le chĂąteau inconnu, Caricula aula, oĂč sarrĂȘta lĂ©vĂȘque Fortunat, se rendant (le Poitiers Ă Angers ». Cariaca aula - et non point Caricula - Ă©tait , au vil siĂšcle, la propriĂ©tĂ© de lĂ©vĂȘque (le Nantes saint FĂ©lix (mort en 82-83) . Contemporain de GrĂ©goire de Tours et de Fortunat, il Ă©tait
AccĂšshandicapĂ©. Contact : TĂ©l. : 04 89 82 20 60 (standard) Email : archives @ ville-cannes.fr. Les archives historiques sont installĂ©es dans lâĂ©lĂ©gante villa Montrose, dâaprĂšs le nom dâune duchesse Ă©cossaise, ancienne rĂ©sidente du quartier. Les premiers manuscrits conservĂ©s datent
FiĂšrementdressĂ© aux abords de la ville, lâamphithéùtre romain de FrĂ©jus sâimpose comme un des monuments emblĂ©matiques de FrĂ©jus. Pouvant accueillir aujourdâhui quelques cinq mille spectateurs et plus du double en son temps, il se dĂ©voile Ă nos yeux comme le tĂ©moignage dâun grand peuple animĂ© par les jeux, les spectacles et les combats de gladiateurs.
Cettecarte du cadastre de Marseille vous permet de consulter les enregistrements complets des biens immobiliers, des terres et des forĂȘts dans la ville de Marseille et ses alentours. Le relevĂ© cadastral de Marseille vous permet d'avoir un accĂšs Ă la situation gĂ©ographique d'une parcelle, qu'il s'agisse pour vous de vous renseigner sur l
A1knx7. Les vestiges de lâĂ©poque gallo-romaines sont rares Ă Paris. Dâune part parce que la civilisation romaine sâest beaucoup moins dĂ©veloppĂ©e dans le nord du pays que dans le sud, dâautre part parce que les invasions subies pendant des siĂšcles aprĂšs la chute de lâempire Romain ont fait disparaitre la quasi totalitĂ© des bĂątiments et infrastructures qui composaient lâancienne ville de LutĂšce. MalgrĂ© cela, quelques superbes vestiges sont Ă dĂ©couvrir au coeur de la ville, tĂ©moins de la trĂšs vieille histoire de la capitale. Les ArĂšnes de LutĂšce Ă quelques mĂštres de la place Monge, les ArĂšnes de LutĂšce constituent le plus vieux monument de Paris, si lâon exclut lâObĂ©lisque du Louxor, offert au 19e siĂšcle par le vice-roi dâĂgypte. Ces arĂšnes, dont la construction date aux environs de lâan 200, servaient Ă la fois de cirque et de théùtre. Elles furent en grande partie dĂ©truites lors des invasions barbares en 285, quand le peuple parisien construisit pour se dĂ©fendre un mur autour de lâĂźle de la CitĂ© avec les pierres de lâamphithéùtre. Le monument fut ensuite laissĂ© Ă lâabandon. SiĂšcles aprĂšs siĂšcles, plusieurs mĂštres de terre le recouvrirent, et les parisiens oubliĂšrent son existence. Ce nâest quâen 1869, lors du percement de la rue Monge pendant les travaux Haussmanniens, que les arĂšnes furent redĂ©couvertes ! Sa restauration et sa reconstitution datent de 1917-1918. Les Thermes de Cluny Construites quelques annĂ©es seulement aprĂšs les ArĂšnes de LutĂšce, les Thermes de Cluny datent du dĂ©but du IIIe siĂšcle, vers 215. Ăgalement dĂ©truites lors des invasions barbares en 285, puis par celles des Normands au IXe siĂšcle, cet Ă©tablissement de thermes publics, lieu de vie typique des villes romaines, semble avoir Ă©tĂ© lâoeuvre des Nautes, riche corporation qui avait le privilĂšge des Ă©changes commerciaux sur la Seine. On doit sa rĂ©habilitation Ă Louis XVIII, qui ordonna en 1819 de dĂ©gager la terre qui recouvrait les ruines et de dĂ©molir les habitations qui les bordaient. En 1843, la ville de Paris cĂ©da les Thermes Ă lâĂtat lorsque celui-ci crĂ©a le musĂ©e du Moyen-Ăge vous pouvez dâailleurs y voir â entre autres â le pilier des Nautes, plus ancien ensemble sculptĂ© dĂ©couvert en France. Beaucoup de question subsistent sur lâhistoire de ce monument, qui fait encore aujourdâhui lâobjet de travaux, fouilles, et recherches. La rue Saint-Jacques Le cardo maximus Ă©tait un axe nord-sud qui traversait toutes les villes romaines. La rue Saint-Jacques actuelle suit le tracĂ© de lâancien cardo maximus de LutĂšce. Si ce nâest pas un vestige Ă proprement parlĂ©, cet axe, qui suit de maniĂšre exacte lâancienne route Romaine, nâa pas bougĂ© depuis plus de 20 siĂšcles ! Le cardo maximus de Paris continuait sur la rive droite rue Saint-Martin, dont lâaxe a lui Ă©tait coupĂ© et quelque peu modifiĂ©.
L'historien nĂ©erlandais RenĂ© Vooburg, archiviste Ă la bibliothĂšque de la Haye, vient de mettre en ligne un planificateur d'itinĂ©raire numĂ©rique basĂ© sur cĂ©lĂšbre la Table de Peutinger, copie du XIIIe siĂšcle d'une ancienne carte romaine oĂč figurent les routes et les Ă©tapes et villes principales de l'Empire romain. A partir de la saisie simple du point de dĂ©part et d'arrivĂ©e en 5 langues europĂ©ennes et/ou en latin, il est ainsi possible de voyager Ă la fois dans le temps et dans l'espace, sur les voies antiques gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©es. La Table de Peutinger, connue aussi sous le nom de Carte des Ă©tapes de Castorius » ou de Table ThĂ©odosienne », est une copie rĂ©alisĂ©e vers 1265 par des moines de Colmar, d'une carte romaine rĂ©alisĂ©e vers 350, elle-mĂȘme probablement la copie remise Ă jour d'une grande carte du monde peinte sur le portique d'Agrippa Ă Rome vers 12 de notre Ăšre, oĂč figurent les routes et les villes principales de l'Empire romain. La Table qui rĂ©prĂ©sente l'Empire romain est composĂ©e de 11 parchemins conservĂ©s ; un douziĂšme Ă©tant perdu. Ceux-ci sont assemblĂ©s pour former une bande de 6,82 m sur 0,34 m. Elle montre 200 000 km de voies romaines, mais aussi l'emplacement de villes et des points remarquables des paysages. Il ne s'agit toutefois pas d'une cartographie fidĂšle Ă la rĂ©alitĂ©, mais plutĂŽt de la premiĂšre reprĂ©sentation schĂ©matique d'un rĂ©seau d'infrastructures avec ses points d'Ă©tapes , des repĂšres et des distances prĂ©cises en miles romains, Ă la maniĂšre d'un plan de mĂ©tro actuel. On y voit les principales routes du service de poste impĂ©rial, ou cursus publicus, et cela permettait au voyageur de repĂ©rer assez aisĂ©ment les Ă©tapes, de calculer les distances Ă parcourir et d'organiser son ravitaillement aux principaux lieux thermaux ou points d'eau. Extrait de la table originale de Peutinger sur parchemin du XIIIeme siĂšcle reprĂ©sentant une partie de la Gaule Voir Ă©galement le site d'Euratlas qui prĂ©sente la carte originale de l'ensemble de l'Empire romain La Via Domitia, la plus ancienne voie de Gaule Romaine 118 avant JC , Ă Ambrussum 34 - photo Gellius
Si lâon demande aux gens de nos jours, quels sont les vestiges romains qui leur viennent Ă lâesprit, seront citĂ©s le pont du Gard, le ColisĂ©e, les amphithéùtres de NĂźmes ou dâArles, le théùtre dâOrange⊠Mais rares seront ceux qui spontanĂ©ment Ă©voqueront les voies romaines. Pourtant, combien de villages se targuent dâavoir sa voie romaine ? Simple chemin de terre, route dĂ©sormais goudronnĂ©e, ligne de buissons, ligne claire et rectiligne apparaissant dans des champs cĂ©rĂ©aliers ou plus Ă©vocatrice, une voie pavĂ©e. Il nâest pas de rĂ©gion en France qui ne prĂ©tend possĂ©der sa via romana » oubliant, pour une fois, lâantĂ©rioritĂ© de voies gauloises dont le rĂ©seau Ă©tait dĂ©jĂ bien dense avant mĂȘme que les lĂ©gions de CĂ©sar ne les utilisent pour la conquĂȘte de la Gaule chevelue. PrĂ©sentation du rĂ©seau routier romain Une source incontournable concernant le rĂ©seau des voies romaines la table de Peutinger. Il sâagit dâune carte schĂ©matique appelĂ©e du nom de son ancien possesseur, Conrad Peutinger humaniste allemand du 16Ăšme siĂšcle. Lâexemplaire qui est parvenu jusquâĂ nous est une copie mĂ©diĂ©vale du 12Ăšme ou 13Ăšme siĂšcle dâune carte romaine datant, elle, du 3Ăšme et 4Ăšme siĂšcle Elle se prĂ©sente sous la forme dâun rouleau de parchemin formĂ© de 11 feuilles dâune longueur de 6,80m et dâune largeur de 34cm une 12Ăšme feuille Ă©voquant lâextrĂȘme ouest de lâEurope ayant disparu. Cette carte surprend lâindividu du 21Ăšme siĂšcle du fait de lâabsence dâune Ă©chelle et surtout de la dĂ©formation des terres qui aplatissent fortement les littoraux nordiques et mĂ©diterranĂ©ens. PassĂ© lâeffet de surprise, on se surprend Ă repĂ©rer la botte italienne, les embouchures du RhĂŽne ou du Nil, les Alpes ou la Sicile⊠Avec un peu de chance ou de persĂ©vĂ©rance on peut mĂȘme dĂ©couvrir le nom dâune citĂ© romaine proche de notre lieu dâhabitation. Si on laisse de cĂŽtĂ© les aberrations topographiques et les approximations plus que douteuses du littoral, cette table offre de prĂ©cieux renseignements pratiques les voies de communications, leurs interconnexions, les distances entre les principales citĂ©s, les relais du cursus publicus⊠Cette table de Peutinger, de par les informations quâelle fournit, tient plus dâune sorte de Europe » que dâune carte soucieuse de reprĂ©senter le plus fidĂšlement possible sur une feuille une rĂ©alitĂ© traduite en deux dimensions et Ă Ă©chelle rĂ©duite. Une des 11 feuilles qui constitue le Table de Peutinger Les trois grands types de voies romaines DâaprĂšs lâarpenteur Siculus Flacus 1er siĂšcle il existe trois grands types de voies romaines Les via Publicae voies prĂ©toriennes ou consulaires qui sont des voies publiques, construites aux frais de lâEtat et qui portent les noms de ceux qui les ont tracĂ©es. Exemple la via Domitia C. Domitius Ahenoberbus en 118 , il sâagit du 1er gouverneur de la Gaule transalpine et nom de lâempereur Domitien comme on le croit trop souventâŠ. Ces voies sont dâun accĂšs libre et des curateurs sont chargĂ©s de leur entretien. Les via Vicinalae voies vicinales ce sont les plus nombreuses et servent souvent de liaison entre les voies publiques. Elles sont construites et entretenues sous la responsabilitĂ© des Pagi magistrats locaux qui exigent des propriĂ©taires dâentretenir la portion de voie qui traverse leur domaine. Elles sont aussi dâun accĂšs libre. Les via Privatae voies privĂ©es sont des chemins privĂ©s dont lâentretien est Ă la charge du propriĂ©taire et lâaccĂšs est limitĂ© chemin de servitude sinon lâaccĂšs est laissĂ© Ă la discrĂ©tion du propriĂ©taire. Le rĂ©seau impĂ©rial et le rĂ©seau gallo-romain La premiĂšre voie construite par les Romains, surnommĂ©e par eux la reine des voies, fut la via Appia reliant Rome Ă Capoue en 312 La voie Appienne ou Via Appia. Sa construction fut ordonnĂ©e par le censeur Appius Claudius Caecus. Elle joignait Ă lâorigine Rome Ă Capoue, puis fut prolongĂ©e jusquâĂ Brindes Brundisium. Puis, petit Ă petit, la botte italienne fut pourvue, au fil des siĂšcles dâun vĂ©ritable maillage de voies dont les plus connues sont les viae Aemilia, Aurelia, Claudia, Flaminia, Julia, Latina, Tiberina⊠LâEmpire, Ă son apogĂ©e, sâĂ©tendait des frontiĂšres de lâEcosse Ă lâIrak et du Maroc Ă la Roumanie. Il comptait environ 150 000 km de rĂ©seau routier on peut comparer ce chiffre avec celui de notre rĂ©seau routier français actuel, 893 000 km en 2001. En Gaule romanisĂ©e, on compte quatre grands axes principaux partant de Lugdunum une route vers la Germanie jusquâĂ Colonia Claudia Cologne, une route vers lâItalie vers Rome, une route vers lâĂźle de Bretagne via Portius Itius Boulogne et la via Agrippa qui se dirige plein ouest vers Mediolanum Santonum Saintes ou Burdigala Bordeaux. Les grandes voies romaines en Gaules Un exemple de tracĂ© dâune via Agrippa. Ce que lâon appelle communĂ©ment Via Agrippa » est en fait un rĂ©seau de voies romaines en Gaule mis en place par Agrippa le gendre et ami de lâempereur Auguste. Selon le gĂ©ographe Strabon, Agrippa a choisi Lugdunum pour en faire le point de dĂ©part des grands chemins de la Gaule lesquels sont au nombre de quatre Une voie en direction de lâAquitaine et du pays des santons Saintes Une voie en direction du Rhin Langres et TrĂšves Une voie en direction de la province narbonnaise Arles et Marseille Une voie, enfin, dite vers lâocĂ©an et plus prĂ©cisĂ©ment vers la mer de Nord Autun et Amiens. Cette derniĂšre, appelĂ©e Via Agrippa de lâocĂ©an peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme lâaxe principal et stratĂ©gique reliant la province de Bretagne Grande Bretagne actuelle Ă Rome via la capitale des Gaules, Lugdunum. La Bretagne Ă©tait connue de tout temps pour disposer dâimportantes mines sources dâĂ©tain mĂ©tal indispensable pour la fabrication du bronze qui est un alliage de cuivre et dâĂ©tain. Cette vĂ©ritable route de lâĂ©tain, dĂ©marrait donc de Lugdunum mais possĂ©dait toute une sĂ©rie dâembranchements et de recoupements qui rendent son tracĂ© relativement incertain. Cependant, des Ă©tudes rĂ©centes tendent Ă dĂ©gager un axe dominant Lugdunum Lyon, Cavillorum Chalons sur SaĂŽne, Augustodunum Autun dont la via Agrippa constitue aussi le cardo maximus, Autessiodurum Auxerre, Agedincum Sens, Lantinum Meaux, Augustomagus Senlis, Samarobriva Amiens et Gesioracum Boulogne-sur-Mer. Construction dâune voie romaine Le traçage Les voies romaines se caractĂ©risent chaque fois que cela est possible par leur tracĂ© rectiligne exemple la voie qui relie Bavay dans le Nord Ă Tongres en Belgique est toute droite sur 70 km ! Les traitĂ©s gromatiques sont particuliĂšrement Ă©clairants sur le sujet. Lâagri mensura appelĂ©e aussi ars metendi agris est pour les romains tout autant une science quâun art et ils nâĂ©chappent pas Ă lâinfluence pythagoricienne des philosophes mathĂ©maticiens qui prĂŽnent âlâamourâ de la ligne droite, de la perpendiculaire et du carrĂ© dans lesquels ils voient la victoire de lâintelligence humaine domptant les âcapricesâ de la Nature. Mais il ne sâagit lĂ que de la thĂ©orie car, confrontĂ© Ă la rĂ©alitĂ© du terrain relief, obstacles naturels ou proximitĂ© dâune voie de communication terrestre ou fluviale, lâagrimensor sâadapte selon les besoins. Lâutilisation par lâagrimensor dâune groma permet lâalignement de jalons sur de longues distances ce qui assure la rectitude de la voie. groma et decampedae Une fois le tracĂ© Ă©tabli, les ouvriers procĂšdent au dĂ©broussaillage les arbustes et des buissons sont brĂ»lĂ©s. La zone ainsi nettoyĂ©e est dĂ©capĂ©e Ă la pioche et Ă la pelle jusquâau sol naturel, donnant ainsi naissance Ă une tranchĂ©e. DĂ©brouissallage de la voie une fois tracĂ©e La structure interne En fonction de la nature du sol et des matĂ©riaux Ă disposition, la structure interne peut diffĂ©rer notablement ainsi, suivant les rĂ©gions, pierres calcaires, galets, cailloux, silex, graviers⊠constitueront le matĂ©riau de base, le tout liĂ© par de lâargile ou du sable. Toujours suivant les rĂ©gions et la nature des sols, lâĂ©paisseur de la structure interne peut varier, en gĂ©nĂ©ral de 40cm Ă un peu plus dâun mĂštre. En fait, comme le souligne lâarchĂ©ologue GĂ©rard Coulon, les constructeurs sâadaptent Ă lâenvironnement gĂ©ologique et puisent dans les ressources locales des zones traversĂ©es bon sens et Ă©conomie prĂ©valent. Un exemple de voie pavĂ©e via munita Ă PompĂ©i. 1. Sol nu nivelĂ©, et Ă©ventuellement tassĂ©. 2. Statumen amas de cailloux. 3. Audits moellons agrĂ©gĂ©s par du ciment romain 4. Nucleus dĂ©bris de poterie agrĂ©gĂ©s par du ciment fin 5. Dorsum blocs polygonaux de silex, ou blocs rectangulaires de tuf volcanique ou dâautres pierres des environs, formant la surface de la route. La forme elliptique permettait dâĂ©viter Ă la pluie de stagner au milieu de la route. Le dessous des blocs Ă©tait parfois volontairement entaillĂ© leur donnant une meilleure tenue sur le nucleus. 6. Crepido trottoir ou chaussĂ©e Ă©levĂ©e pour les piĂ©tons. 7. Bordure. Le revĂȘtement Il existe plusieurs types de revĂȘtement sur les voies romaines â Les voies dallĂ©es qui sont composĂ©es de pierres de grandes dimensions, de faible Ă©paisseur et possĂ©dant une surface plane. Voie pavĂ©e du cardo dâAugustodunum Autun â 71 â Les voies pavĂ©es constituĂ©es de pierres cubiques dâune surface infĂ©rieure aux dalles mais dâune Ă©paisseur plus importante. voies pavĂ©es constituĂ©es de pierres cubiques â Les chaussĂ©es empierrĂ©es dont la surface de roulement est garnie de petites pierres compactĂ©es. â Enfin, nombre de revĂȘtements sont constituĂ©s de graviers ou de terre battue. La rĂ©partition de ces diffĂ©rents types de revĂȘtements correspond presque toujours au lieu sur lequel ils se trouvent. Ainsi, les voies dallĂ©es ou pavĂ©es se retrouvent dans les citĂ©s ou leurs abords immĂ©diats tandis que les autres types de revĂȘtements prĂ©dominent dans les zones rurales. Les voies dallĂ©es et les routes pavĂ©es ne vont pas sans poser quelques problĂšmes Plus chĂšres et plus dĂ©licates Ă poser Plus sensibles Ă lâusure les roues de chariots sont cerclĂ©es de fer Moins confortables au roulage Plus dangereuses pour les sabots des chevaux ou pour les chaussures cloutĂ©es caligae des lĂ©gionnaires Plus dĂ©licat Ă rĂ©parer et Ă entretenir Elles sont cependant indispensables dans certains cas En ville, elles produisent beaucoup moins de poussiĂšre et sont plus facile Ă nettoyer Elles Ă©vitent ou en tous cas limitent fortement la boue et les orniĂšres Dans certaines zones de terrain meuble ou dans les fortes montĂ©es, elles sont indispensables. Enfin, question de prestige » lâentrĂ©e dâune citĂ© dallĂ©e ou pavĂ©e impressionne plus favorablement le voyageur⊠Largeurs, formes et dimensions La forme bombĂ©e de la chaussĂ©e permet lâĂ©coulement sur les bas-cĂŽtĂ©s des eaux de pluies. Les sillons creusĂ©s de part et dâautre de la chaussĂ©e constituent le premier travail permettant de matĂ©rialiser lâitinĂ©raire sur le terrain. La largeur varie suivant le type de voie ; mĂȘme si on ne peut pas parler de standardisation absolue, on remarque frĂ©quemment des largeurs types ». La largeur la plus courante des viae publicae est de 20 pieds soit pratiquement 6m et permettait le croisement de deux voitures. La largeur la plus importante relevĂ©e par les archĂ©ologues en France correspond Ă un tronçon de la Via Agrippa, elle est de 23 pieds soit 6,81m. Ce sont sur les voies privĂ©es que lâon trouve les largeurs les plus variĂ©es pouvant mĂȘme atteindre la largeur dâun sentier double pas, soit 1,48m. Infrastructures des voies romaines Les ouvrages dâart Ils ont pour objectif de permettre de franchir les obstacles qui ne peuvent ĂȘtre contournĂ©s. â Les tunnels relativement rares sauf dans des rĂ©gions montagneuses oĂč ils sont considĂ©rĂ©s comme indispensables, la plupart des tunnels creusĂ©s dans lâAntiquitĂ© lâĂ©taient pour les aqueducs. Moins larges et moins hauts, ils Ă©taient plus faciles Ă percer et permettaient une pente de lâaqueduc rĂ©guliĂšre et suffisante Ă lâĂ©coulement des eaux, Ă©lĂ©ment primordial Ă leur bon fonctionnement. Le plus souvent, dans les rĂ©gions au relief accidentĂ©, les romains prĂ©fĂ©raient percer un passage taillĂ© plutĂŽt que dâavoir recours Ă un tunnel routier. Passage taillĂ© en Toscane, probablement dâorigine Ă©trusque â Les ponts mĂȘme si la plupart du temps, un franchissement de cours dâeau se rĂ©alisait par lâintermĂ©diaire de bacs, voire de passage Ă guĂ© si les conditions le permettent, la largeur dâun fleuve, lâencaissement dâune riviĂšre, la violence du courant, imposent la construction dâun pont. Domaine dans lequel ils excellaient, les romains ont rĂ©alisĂ©s dâadmirables ponts on pense spontanĂ©ment au cĂ©lĂšbre Pont du Gard en oubliant un peu vite quâil fut un ouvrage dâart destinĂ© exclusivement au passage de lâeau pont aqueduc et quâil ne devint un pont routier quâau Moyen Age ce qui lui permis dâailleurs, Ă©tant entretenu rĂ©guliĂšrement, de franchir allĂšgrement les presque 20 siĂšcles qui sĂ©parent sa construction de notre Ă©poque. Lâun des ponts les plus spectaculaires jamais rĂ©alisĂ©s par les lĂ©gions romaines fut celui Ă©laborĂ© par lâingĂ©nieur Apollodore de Damas sur la Danube. CâĂ©tait un pont avec des piles de pierre et un tablier de bois, avec des travĂ©es de 57 m. Ses dimensions 1 135 m de longueur, 45 m de hauteur et 20 m de largeur. De cet ouvrage colossal, il ne reste malheureusement quâun pilier en pierre sur une des rives du Danube. Des ponts routiers romains les plus remarquables subsistent encore en Espagne tel le pont dâAlcantara â Enfin, il existait des ponts de bateaux qui permettaient Ă la fois la circulation terrestre franchissement du pont et fluvial passage de bateaux Lâexemple le plus remarquable est certainement le pont dâArelate maquette du pont de bateaux dâArelate â MusĂ©e de lâArles Antique. Les bornes milliaires Les bornes milliaires ces colonnes de pierres dâune hauteur variant gĂ©nĂ©ralement entre 1,50m et 3m sont les vĂ©ritables ancĂȘtres de nos bornes kilomĂ©triques. Dâun diamĂštre compris entre 50 et 80 cm, elles jalonnaient les voies romaines tous les milles romains 1481 m ou, dans le nord de la Gaule et en Germanie toutes les lieues gauloises 2 222 m ou 1,5 mille romain. Ces bornes milliaires indiquaient les distances entre le point oĂč elles sont implantĂ©es et la citĂ© la plus proche dans les deux directions. Sur leur partie supĂ©rieure, on trouve un texte en lettres capitales gravĂ© et peint en rouge Ă hauteur de lecture dâun voyageur Ă cheval. Cette inscription mentionne le nom de lâempereur qui a fait construire la route ou dĂ©crĂ©tĂ© sa rĂ©fection, suit sa titulature en abrĂ©gĂ© câest-Ă -dire tous ses titres honorifiques. Borne milliaire trouvĂ©e Ă Moingt sur le tracĂ© de la voie romaine menant Ă Augustodunum Autun 71 Pour positionner correctement les bornes milliaires, les romains disposaient dâun odomĂštre appareil montĂ© sur un chariot et disposant dâengrenages permettant de faire tomber une bille dans un rĂ©servoir aprĂšs un tour complet dâune roue dentĂ©e ce qui correspondait trĂšs prĂ©cisĂ©ment Ă mille pas. Cet appareil nous est connu car il est dĂ©crit longuement dans le De Architectura de lâingĂ©nieur romain Vitruve. RĂ©plique dâun chariot de mesure romain odomĂštre â MusĂ©e de Pergame Il existe aussi dans les villes des indicateurs routiers sous forme de plaques de marbre et qui informent sur les diffĂ©rents itinĂ©raires, les stations sur le parcours et les distances. plaque de marbre dâindicateur routier. Source les voies romaines en Gaules » G. Coulon Ed. Errance Les stationes gĂźtes et relais Sur les voies publiques, on distingue deux types dâinfrastructures destinĂ©es Ă une halte plus ou moins prolongĂ©e les mutatio sont des gĂźtes dâĂ©tape disposĂ©s tous les 20 Ă 30 km qui permettent de se reposer, de se rafraĂźchir et Ă©ventuellement de changer de monture. Les mensio 6 Ă 8 fois moins nombreux sont de vĂ©ritables relais bien Ă©quipĂ©s, avec une auberge pour la nuit, une Ă©table pour les Ă©quidĂ©s, une forte capacitĂ© de stockage et mĂȘme un marĂ©chal ferrant, un charron voire un vĂ©tĂ©rinaire. On les trouve tous les 30 Ă 50 km variable, surtout en Orient, en fonction de la proximitĂ© immĂ©diate de points dâeau. Les gobelets de Vicarello sont quatre gobelets dâargent du Ier siĂšcle ap. J-C. Il sâagit dâobjets votifs provenant de la station thermale dâAquae Apollinares, prĂšs du lac de Bracciano lacus Sabatinus et conservĂ©s Ă Rome au musĂ©e des Thermes de DioclĂ©tien Palazzo Massimo. Les infrastructures sont Ă la charge des municipalitĂ©s sur le territoire desquelles elles se trouvent tandis que le matĂ©riel, les bĂȘtes en moyenne 40 chevaux publics â equiti publiciâ par mensio et 20 par mutatio et les fonctionnaires sont Ă la charge de lâEtat et sont dirigĂ©s par des mancipes prĂ©posĂ©s Ă la gestion des relais. On peut faire la distinction entre la fonction relais du cursus publicus, fiable et efficace et la partie tabernae auberge privĂ©e situĂ©e Ă cĂŽtĂ© des relais qui pouvait dans certains endroits cumuler les problĂšmes prostitution frĂ©quente, clientĂšle peu frĂ©quentable, cuisine grossiĂšre avec des viandes trop grasses et un vin fortement coupĂ© dâeau⊠Tout cela poussait les voyageurs aisĂ©s Ă se faire inviter chez une personne privĂ©e par lettre dâintroduction en pratiquant lâhospitium. mensio Saverne Lâutilisation des voies romaines Lâutilisation administrative » des voies lĂ©gions et courrier impĂ©rial Le dĂ©placement des lĂ©gions lâune des raisons qui ont poussĂ© la RĂ©publique puis lâEmpire Ă construire des viae publicae est le dĂ©placement des lĂ©gions ; sur un aussi vaste empire, les armĂ©es doivent pouvoir se dĂ©placer le plus rapidement rapide, or, une lĂ©gion en marche comporte 5000 lĂ©gionnaires sans compter les valets dâarmes, les mules, les chevaux et les chariots tractĂ©s par des boeufs le tout Ă©tendu sur parfois plus de 10 km. La vitesse de dĂ©placement dâune lĂ©gion au complet oscille entre trois et quatre km/h pas plus. Les marches forcĂ©es peuvent ĂȘtre plus rapide mais dans ces conditions, lâimpedimenta ne suit plus. LâintĂ©rĂȘt principal des voies publiques lorsquâelles sont correctement entretenues est de permettre une avancĂ©e normale » des lĂ©gions notamment sans flaques boueuses provoquant des orniĂšres fatales aux lourds chariots, inconvĂ©nient problĂ©matique sur des chemins classiques pendant les pĂ©riodes pluvieuses. A partir dâAuguste, un service des postes de lâadministration impĂ©riale voit le jour sur les plus importantes voies publiques les courriers du Cursus Publicus appelĂ©s tabellarii ou speculatores parcourent en moyenne 75 km par jour en profitant du systĂšme de relais pour changer de monture. Ils reçoivent une evectio autorisation officielle donnĂ© par lâempereur et au compte goutte par les gouverneurs qui doivent rendre compte Ă lâempereur ainsi quâun diploma sauf-conduit permettant lâutilisation gratuite des services. Exceptionnellement, ces courriers peuvent parcourir des distances plus importantes comme en 69 un courrier qui franchit les 108 milles romains sĂ©parant Cologne de Mayence en 12 heures Ă peine ce qui donne une moyenne de 13,5km/H. Les voies romaines disposaient de leur police de la route le plus souvent, ce sont des bĂ©nĂ©ficiaires câest-Ă -dire des lĂ©gionnaires 1 solde œ ou double solde et exemptĂ©s de corvĂ©es qui sont dĂ©tachĂ©s de la lĂ©gion sur des points de passage stratĂ©giques ou sur des stations routiĂšres importantes. Cette situation est quasi systĂ©matique en Germanie ou dans des rĂ©gions proches du Limes oĂč sont positionnĂ©es presque toutes les lĂ©gions. Pour le reste du territoire de lâEmpire ce sont probablement des soldats auxiliaires ou des gardes locales qui dĂ©pendent dâun prĂ©fet Ă la rĂ©pression du banditisme. StĂšle du lĂ©gionnaire Marcianus Avitianus dont lâinscription prĂ©cise quâil fut dĂ©tachĂ© Ă environ 40 kilomĂštres au nord-ouest du camp dâArgentorate, Tabernae occupait une position stratĂ©gique au pied du col de Saverne 413m, un des passages naturels permettant de franchir facilement le massif des Vosges lâhiver rend les autres cols moins praticables. Les commerçants et les voyageurs Si de nombreux commerçants frĂ©quentent les voies terrestres, pour de longs trajets, la plupart des marchandises prenaient, chaque fois que cela Ă©tait possible, la voie fluviale, plus pratique et moins chĂšre. On apprend par lâĂ©dit de DioclĂ©tien que le transport fluvial Ă©tait entre 5 et 10 fois moins cher que le transport terrestre et que le transport maritime Ă©tait, lui, de 25 Ă 50 fois moins cher. Une exception notable et amusante Pline lâAncien dans son Histoire Naturelle X, 22, 53 nous apprend que des troupeaux dâoies font Ă patte » le voyage depuis le pays des Morins actuel Pas-de-Calais jusquâaux marchĂ©s de Rome. LâinsĂ©curitĂ© rĂ©gnant Ă certaines Ă©poques et sur certaines routes troupes de Brigands explique aussi la prĂ©fĂ©rence du transport fluvial plus sĂ»r. Quant aux voyageurs, pĂšlerins ou touristes, ils prĂ©fĂšrent dĂšs que possible voyager en groupe afin de pouvoir se dĂ©fendre mutuellement en cas dâattaque de voleurs. Les voyageurs les plus riches nâhĂ©sitent pas Ă se dĂ©placer avec leurs esclaves voire parfois avec dâanciens gladiateurs recrutĂ©s comme gardes du corps. Les vĂ©hicules Les romains utilisaient plusieurs types de vĂ©hicules hippomobiles Ă deux ou quatre roues, tractĂ©s par des chevaux, des Ăąnes, des mulets ou par des boeufs pour les chariots les plus lourds. La terminologie des diffĂ©rents types de vĂ©hicules est assez confuse tant les noms recouvrent des rĂ©alitĂ©s proches. On peut citer en vrac les rhedae, carpenta birotae, caruca, clabulae, petoritum, cisium, essedum, plaustrum, benna, carpentum, carri⊠Cependant, on peut distinguer les principales catĂ©gories â les vĂ©hicules de transport de personnes Ă deux ou quatre roues tels les rhedae ou caruca. Reproduction de stĂšle parc archĂ©ologique dâAubechies en Belgique Reproduction dâune caruca â musĂ©e de Cologne Chariot en osier â musĂ©e de Dijon â Enfin, il existait un type de vĂ©hicule particulier, peu rapide mais singuliĂšrement confortable la lectica ou litiĂšre qui Ă©tait lâapanage des plus riches⊠reproduction dâune lectica â musĂ©e des temps barbares marle 02 Les alĂ©as de la circulation La circulation sur les voies romaines est exclusivement diurne, dans ces conditions, il est difficile de dĂ©passer une moyenne de 20 milles romains/jour soit 35 km. Si les conditions sont exceptionnellement favorables, on peut parcourir une distance plus longue, mais le plus souvent, les conditions mĂ©tĂ©orologiques, les incidents ou accidents peuvent ralentir considĂ©rablement la moyenne. Les intempĂ©ries et lâĂ©tat des routes pluies, inondations, neige, ont des consĂ©quences sur les infrastructures des voies et donc un retentissement rĂ©el sur la durĂ©e du voyage. Une crue soudaine et un passage Ă guĂ© devient impossible obligeant les voyageurs Ă se dĂ©tourner vers le 1er pont quelquefois fort Ă©loignĂ©. Des pluies torrentielles peuvent entraĂźner des glissements de terrains et couper les communications, idem avec la neige. Finalement, ce sont les mĂȘmes problĂšmes que de nos jours mais avec des moyens pour les rĂ©soudre bien moindre et moins dâincidences mĂ©diatiques. Les accidents point dâairbag ni de roue de secours, certes, la vitesse trĂšs faible limite les risques mais une roue brisĂ©e, un cheval blessĂ© ou un voyageur avec une belle entorse de la cheville sur une voie peu frĂ©quentĂ©e en toute fin dâaprĂšs-midi et câest une nuit Ă la belle Ă©toile qui peut sâavĂ©rer problĂ©matique lâhiver par grand froid ou avec des brigands traĂźnant dans les parages. Les actes de brigandages les voies romaines nâont jamais Ă©tĂ© rĂ©putĂ©es pour leur sĂ»retĂ©. Nombreux sont les brigands de grands chemins qui sĂšment la terreur dans certaines rĂ©gions. Si, comme le souligne JuvĂ©nal dans ses satires le voyageur dont la poche est vide chantera au nez des voleurs », les lettres de change nâexistant pas encore, certains commerçants se dĂ©plaçaient avec des sommes parfois importantes pour leurs frais de dĂ©placement ou pour leurs affaires. Lâune des consĂ©quences de cette insĂ©curitĂ© les voyageurs Ă cheval circulaient sur la partie gauche de la voie afin de pouvoir dĂ©gainer leur glaive et combattre plus facilement un ennemi potentiel arrivant en face les britanniques ont gardĂ© ce sens de circulation romain » tandis que sous lâimpulsion de NapolĂ©on, lâEurope adoptait la circulation Ă droite. Conclusion Rome a conquis un vaste empire par les armes et par la diplomatie et elle lâa conservĂ© par ce quâelle a pu apporter de mieux » aux populations indigĂšnes. Si une certaine Ă©lite sociale a profitĂ© des bienfaits du confort Ă la romaine domus avec hypocauste, thermes publics, aqueducs amenant lâeau courante⊠les voies romaines furent au bĂ©nĂ©fice de tous. Cependant, le rĂŽle essentiel aux yeux du pouvoir de ce rĂ©seau est dâacheminer vers Rome le plus rapidement possible des nouvelles fraĂźches des quatre coins de lâEmpire grĂące au cursus publicus et aux relais frĂ©quents sur les voies publiques. On retrouve un systĂšme analogue de courrier impĂ©rial dans une civilisation fort Ă©loignĂ©e gĂ©ographiquement et culturellement de lâempire romain La civilisation inca possĂ©dait elle aussi un rĂ©seau routier Ă©tendu bien que moins dense environ 25 000 km contre 150 000 km oĂč la capitale, Cuzco, Ă©tait reliĂ©e aux point les plus Ă©loignĂ©s de lâempire par des routes disposant de relais oĂč les chasquis messagers du tambos service de poste de lâinca portaient en courant des informations au sapa inca empereur. De fortes similitudes de fonctionnement alors que contrairement aux romains les incas ne connaissaient ni la roue ni lâĂ©criture et ne possĂ©daient pas de chevaux⊠Enfin, il convient de signaler que les voies romaines ont longtemps survĂ©cu Ă lâEmpire puisquâelles ont servi de rĂ©seau routier principal bien au-delĂ de la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale. De nos jours, ces voies, quand elles ont subsistĂ©, ne sont que des vestiges servant aux promeneurs ou, exceptionnellement aux coureurs cyclistes du Paris Roubaix qui connaissent chaque annĂ©e lâenfer des pavĂ©s romains du nord lorsquâils franchissent, trĂ©pides, la trouĂ©e dâAremberg ou le carrefour de lâarbre. Auteur Legion VIII Augusta Histoire vivante et reconstitution historique du Ier siĂšcle aprĂšs
Ouvert jusqu'à 23hL'essentielType de cuisine cuisine du monde, restaurant américainBudget 21-30 eurosMoyens de paiement ChÚques vacances, CB, Visa, Mastercard, American ExpressHorairesDu mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 23hEquipementsParkingServices et prestationsAccÚs handicapés, Animaux acceptés, Climatisation, Parking, Restaurant repas de groupe, Terrasse, Parking, 21-30 euros, Cuisine du monde, AccÚs pour les personnes à mobilité réduite
20 traverse de la villa romaine